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Un Comité des Nations Unies critique le soutien du Royaume-Uni aux écoles privées dans les pays en développement

17 Juin 2016
Children in classroom
The United Kingdom’s controversial support for commercial, low-cost private schools in developing countries has been questioned by a UN Committee on children’s rights. The UK Department for International Development’s support for the for-profit primary and pre-primary school chain, Bridge International Academies (BIA) was singled out as a particular concern.

Le soutien controversé du Royaume-Uni aux écoles privées à bas prix, ou « low cost », dans les pays en développement, a été remis en question par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies. Particulièrement pointé du doigt : le soutien accordé par le Ministère britannique du développement international à la société privée d’écoles primaires et pré-primaires Bridge International Academies (BIA).

Des inquiétudes ont également été exprimées lors de l’examen périodique de la mise en œuvre de la Convention sur les droits de l’enfant par le Royaume-Uni, concernant les écoles privées à but lucratif dans les pays en développement qui, avec le soutien du gouvernement britannique, résistent aux efforts déployés par les gouvernements, comme celui du Kenya, pour réglementer le secteur de l’éducation et mettre en place des normes minimales.

Cette remise en question a eu lieu lors de l’examen de la mise en œuvre de la Convention sur les droits de l’enfant par le Royaume-Uni les 23 et 24 mai à Genève. Le Comité des Nations Unies sur les droits de l’enfant, qui veille au respect des droits de l’enfant, dont le droit à l’éducation, a également demandé des éclaircissements sur la volonté du Royaume-Uni de transformer tous les établissements scolaires anglais en académies.

La délégation britannique, forte de 23 personnes, n’a pas été en mesure de commenter le soutien du Royaume-Uni aux écoles privées à l’étranger, ni sur la manière dont il évalue l’impact sur le droit des enfants à l’éducation des « millions de livres Sterling » de l’aide au développement.

Les chaînes d’écoles privées à bas prix sont de plus en plus dans le viseur pour différents aspects préoccupants, notamment la qualité de l’enseignement, fondé sur des méthodes standardisées et de piètres conditions de travail, l’effet de ségrégation engendré par les frais de scolarité, et la réalisation de bénéfices sur le dos de familles démunies, autant d’infractions aux traités sur les droits humains.

Le Royaume-Uni a alloué son aide au développement à des écoles privées « low cost » dans des pays comme le Kenya et le Nigéria. Plus tôt, dans une question sur l’accroissement de l’aide au développement affectée à des acteurs privés de l’éducation et de la santé, le CRC a demandé au Royaume-Uni s’il prévoyait d’introduire un cadre juridique pour obliger les entreprises à respecter les droits des enfants.

Source: http://www.right-to-education.org


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