La violation des droits syndicaux est omniprésente au Guatemala, où plus de 80 dirigeants syndicaux ont été assassinés au cours des dernières années.
Le système de contrôle des normes de l'OIT examine cette situation depuis plusieurs années déjà, mais la progression réalisée est limitée. Par conséquent, les représentants des travailleurs ont déposé
une plainte contre le pays au cours de la Conférence Internationale du Travail de 2012. Le Ministère du Travail des Etats Unis d’Amérique a atteint
une conclusion similaire via le mécanisme de suivi de la clause de travail de l’Accord de Libre Echange conclu entre les Etats Unis, l’Amérique Centrale et la République Dominicaine (ALEAC-RD). Les gouvernements successifs du Guatemala se sont engagé à plusieurs reprises pour remédier à cette situation, la dernière tentative étant l’adoption d’une
feuille de route en 2013.
Une mission de solidarité de l’ISP a visité le pays en 2013, 2014, 2016 et 2017, et a créé le Groupe de Coordination de l’ISP, lequel a fait campagne pour renforcer le mouvement syndical et diriger les efforts afin de réaliser une amélioration significative sur les questions se rapportant à la liberté d’association dans le pays.