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Le gouvernement coréen est en train de réduire le budget alloué à l’éducation et prévoit de promulguer de nouvelles lois qui viendront propager le travail précaire à toute l’économie. Il a d’ores et déjà annoncé l’entrée en vigueur de directives qui permettront aux chefs d’établissement scolaire et aux directeurs/trices d’autres institutions publiques de licencier des travailleurs/euses sur la base de systèmes d’évaluation subjective et d’affaiblir le rôle des syndicats.
Le 1er avril, la KPTU-EdSol, ainsi que d’autres syndicats des travailleurs/euses de soutien à l’éducation, lanceront une grève de 24 heures afin de dénoncer les politiques de régression mises en place par le gouvernement et d’exhorter ce dernier à améliorer les conditions de travail et la sécurité de l’emploi de tous les travailleurs/euses de soutien à l’éducation. Cette grève s’inscrit dans le cadre de la campagne menée depuis longtemps par la KPTU-EdSol en vue de réclamer une loi venant régulariser le statut des travailleurs/euses de soutien à l’éducation permanents en tant qu’employé(e)s de l’éducation publique.
En Corée du Sud, les travailleurs/euses de soutien à l’éducation se sont rapidement organisé(e)s en syndicats, à l’image de la Division Solidarité des travailleurs/euses de l’éducation de la Fédération coréenne des syndicats des travailleurs/euses du secteur public et des transports publics (KPTU-EdSol), ces dernières années, et sont parvenu(e)s à arracher leurs premiers accords de négociation collective grâce à des actions de grève successives. L’an dernier, la KPTU-EdSol a élu son comité directeur pour un second mandat – composé de représentantes des travailleurs/euses de soutien à l’éducation membres de l’organisation.