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Une nouvelle victoire dans la lutte contre la corruption au Guatemala

04 Septembre 2015
Manifestaciones en Guatemala
Après avoir perdu son immunité, le président Otto Pérez Molina a donné sa démission – une décision directement suivie par l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre par le juge Miguel Gálvez, en charge de l’affaire « La ligne », surnom donné au réseau de corruption au sein des douanes de l’Etat.

Dans le courant de la matinée, il a été annoncé que le Général Otto Pérez Molina allait se présenter de plein gré devant le Juge, en vue d’éviter son arrestation, puis renoncerait à la présidence du Guatemala. Et voici les faits : aux alentours de midi, le Congrès de la République a pris connaissance de la démission du président et a ensuite nommé le vice-président actuel, l’homme politique et avocat Alejandro Maldonado Aguirre, à la tête de la République. Le nouveau président prend désormais les rênes du pays jusqu’au 14 janvier prochain, même si des élections générales sont organisées ce dimanche 6 septembre, afin d’élire notamment les nouveaux/elles président(e) et vice-président(e) du Guatemala.

Après avoir présenté les preuves détenues à l’encontre d’Otto Pérez Molina par le ministère public (MP) et par la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG), le juge M. Gálvez a énoncé les charges retenues contre le Général et a ordonné sa mise en détention provisoire. Hier déjà, il avait été interdit à l’ancien président de quitter le territoire.

Depuis la dernière journée de grève nationale, le jeudi 27 août, la population n’a cessé de descendre dans les rues presque tous les jours. La population guatémaltèque vient ainsi de remporter un nouveau combat contre la corruption qui gangrène le pays.

« Cette affaire constitue une avancée considérable dans la lutte sans répit en faveur de la réorganisation de l’Etat guatémaltèque et de la promotion de services publics dignes pour bâtir un nouveau Guatemala, dans lequel l’impunité n’aura plus sa place et où la vie, de même que les droits humains et syndicaux de chaque citoyen(ne) seront respectés. Nous espérons sincèrement que ces élections permettront la naissance d’un véritable processus de reconstruction sociale et économique », a déclaré Rosa Pavanelli, Secrétaire générale de l’Internationale des Services Publics.

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