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Selon Rosa Pavanelli, « la Grèce a donné à l'Europe une leçon de démocratie, et la bonne réponse à l'austérité »

28 Janvier 2015
Syriza demonstrators in front of the Acropolis, Athens
« Un message fort à la Troïka et les institutions européennes, après les six années d'austérité qui ont détruit le tissu social de la société grecque. »

C’est avec ces mots que Rosa Pavanelli, Secrétaire générale de l'ISP, a commenté les résultats de l'élection générale qui a eu lieu en Grèce, remportée par le parti de gauche, Syriza, avec une écrasante majorité.
 
« La pauvreté, et dans certains cas l'extrême pauvreté, est devenue partie intégrante de la vie quotidienne de nombreux Grecs : ceux qui sont au chômage ou travaillent pour des salaires bas inacceptables, qui n’ont pas accès aux soins de santé et aux services sociaux, qui ne peuvent pas payer l'eau et l’énergie. Ils sont la preuve vivante que l'austérité ne fonctionne tout simplement pas, et qu'elle ne peut qu’aggraver l'économie. »

« Historiquement, la Grèce peut être considérée comme le berceau de la démocratie. Et la démocratie a clairement dit que les Grecs n’ont pas peur de s’opposer aux pouvoirs politiques actuels de l'UE. Maintenir la démocratie est la meilleure réponse à donner à ceux qui essaient de rabaisser les institutions démocratiques et le pouvoir du peuple. »

« L'Europe doit tirer une leçon de ce qui vient de se passer en Grèce. Quand les gens en appellent à la démocratie et la justice sociale, ils en appellent à une société juste et pacifique pour le maintien d’économies stables et durables. Et ils doivent être écoutés ! »

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