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L'ISP exhorte l'OMC à gérer les questions relatives au développement

25 Juillet 2014
Le 19 juillet, les ministres du Commerce des pays membres du G20 se sont réunis à Sydney. L'ISP invite ses affiliés à signer une lettre afin de demander aux membres de l'OMC de conditionner l'entrée en vigueur de l'accord sur la facilitation des échanges (AFC) à la réalisation du mandat de développement.

La lettre a été envoyée à tous les membres de l'OMC se réunissant à Sydney afin d'essayer de faire en sorte que le G20 ne soit pas utilisé de nouveau pour réaliser l'agenda des multinationales des pays développés. L'ISP a longtemps blâmé l'OMC de promouvoir la libéralisation sans gérer de façon adéquate les questions liées aux pays en développement.

A la conférence ministérielle de l’OMC de décembre dernier à Bali, les membres de l’OMC ont accepté la première étendue de l’OMC depuis sa création en 1995. Le nouvel accord sur la « facilitation du commerce » détournerait des ressources limitées de besoins de développement prioritaires comme la santé, l’éducation et les investissements dans les infrastructures domestiques dans les PMA et les pays en développement. Près de 200 organisations se sont opposées à cet accord sur la facilitation du commerce (AFC) l'année passée. Notre monde n'est pas à vendre a publié cette déclaration sur le résultat de Bali. Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, les questions urgentes pour les pays en développement, comme la proposition du G33 de permettre aux pays en développement d’investir dans la sécurité alimentaire, ont été mises de côté à Bali et les propositions des PMA ont été acceptées seulement de façon non contraignante.

Mais depuis la ministérielle de Bali, les pays en développement et les PMA se sont battus pour faire en sorte que le nouveau AFC n’entre en vigueur que si leurs demandes de développement – qui consistent à changer les aspects les plus négatifs des règles de l’OMC existantes – sont aussi acceptées. Malheureusement, le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo, avec des représentants des Etats-Unis, du Japon, de l’UE, etc. ont mis des pressions énormes sur les pays en développement et les PMA pour « céder » et accepter que la seule « moisson précoce » du cycle de Doha soit l’AFC. Si cela se produit, il sera encore plus difficile de veiller à ce que les exigences en matière de développement – dont beaucoup sont semblables à celles de la société civile, comme changer les règles sur l'agriculture pour permettre aux pays en développement d'investir dans la production agricole des petits paysans pour la sécurité alimentaire – soient un jour prises en compte par les membres de l'OMC

L'ISP poursuit sa lutte afin de protéger les services publics des accords commerciaux nuisibles, mais œuvre également en faveur du droit des pays en développement de bénéficier d'un régime commercial qui favorise le développement.

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