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Dans un communiqué de presse publié le 13 avril, le NLC rappelle que ces jeunes filles ont été réveillées en pleine nuit dans leur dortoir d’un lycée de Chibok – une ville située dans l’Etat de Borno, dans le nord du Nigeria – et ont été enlevées par les terroristes de Boko Haram, il y a déjà deux ans. Sur les 276 lycéennes enlevées en avril 2014, seules 57 ont réussi à s’enfuir. Les 219 autres sont toujours portées disparues à l’heure actuelle. Ce traumatisme aurait coûté la vie à pas moins de 17 parents, et de nombreux autres vivent toujours dans l’angoisse au quotidien.
« Ceux qui font du mal à ces jeunes filles s’en prennent à l’ensemble de la communauté », a déclaré Ayuba Wabba, le Président du NLC, dans le communiqué de presse. « Nous ne lâcherons rien tant que les lycéennes n’auront pas été libérées des griffes de leurs ravisseurs. »
Le NLC exhorte le gouvernement nigérian à renforcer ses mesures de sécurité afin de libérer les lycéennes. L’organisation syndicale salue les efforts de l’administration Buhari afin de dénicher le repaire des terroristes de Boko Haram. Cependant, le NLC affirme que seule la libération des lycéennes de Chibok permettra de convaincre le monde entier que la guerre contre le terrorisme au Nigeria n’a pas pour vocation de regagner des territoires, mais bien de sauver des vies.
D’après le Président du NLC, « ces 219 lycéennes disparues ne sont pas de simples statistiques, elles représentent à nos yeux les travailleuses et les mères de demain. Et comme le veut l’adage, si on éduque une petite fille, c’est toute la communauté que l’on éduque. Ceux qui ont enlevé ces 219 lycéennes dans leur école sont de véritables criminels, qui privent ainsi les communautés touchées de futures médecins, infirmières et dirigeantes. Par conséquent, nous devons faire converger nos forces avec les différents mouvements de la planète, afin de libérer nos filles de Chibok. »
A travers cette déclaration, le NLC appelle ses 50 syndicats affiliés, ainsi que ses 6 millions de membres à travers le pays, à participer tout au long de la semaine aux diverses activités avec le hashtag #HopeEndures pour sauver les lycéennes. En outre, la demande de libération des filles de Chibok figurera au programme de la journée de manifestation prévue contre la situation du pays. Le NLC salue l’initiative #bringbackourgirls (BBOG), qui perpétue la mémoire des lycéennes.
Boko Haram, une secte islamique extrémiste du Nigeria, a semé le chaos dans le nord du pays ainsi que dans la capitale d’Abuja. Cette secte promeut une version de l’islam qui interdit aux musulmans de s’engager dans toute activité politique ou sociale en lien avec l’Occident. Boko Haram demeure une menace pour notre sécurité en tant qu’être humain. Même si depuis l’an dernier, la secte ne semble plus faire les gros titres de la presse étrangère, elle continue d’exister et de perpétrer ses attaques.
Lire la déclaration du NLC (en anglais)