Equité pour les travailleurs/euses de première ligne

Le Comité de coordination des syndicats internationaux du personnel et des Associations du Système des Nations Unies nous a informés qu’après trois années de gel des salaires, l’Assemblée générale de l’ONU allait à présent voter de véritables coupes – pouvant aller jusqu’à 10 % – dans les salaires et avantages des travailleurs/euses qui risquent leur vie dans les endroits les plus dangereux de notre monde et apportent leur aide dans des régions dévastées et déchirées par la guerre, notamment en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Soudan du Sud, au Yémen et en Somalie.

Les coupes proposées :

• auront de lourdes conséquences sur les parents célibataires et les parents dont le/la conjoint(e) travaille ;
• viendront compliquer – et rendront plus coûteuses – les possibilités pour ces travailleurs/euses de rentrer rendre visite à leur famille ;
• empêcheront l’ONU de réaliser son objectif d’un personnel plus diversifié, dans lequel les femmes occupent davantage de postes différents ;
• mettront à mal la capacité de l’ONU à envoyer rapidement du personnel dans les zones dangereuses, où ils/elles sont attendu(e)s pour sauver des vies.

Après avoir qualifié son personnel de « cœur et âme » des Nations Unies, dans un discours récemment prononcé à l’occasion de la visite du Pape François au siège de l’ONU, Ban Ki-Moon, le Secrétaire général des Nations Unies, devrait à présent approuver des coupes dommageables pour ce même « cœur et âme ».

Nous devons faire passer un message auprès de tous les Etats membres des Nations Unies et de leurs représentant(e)s, qui sont appelé(e)s à voter ces coupes salariales plus tard cette année qui marque justement le 70^e anniversaire de l’ONU.  Nous devons leur montrer, et montrer à Ban Ki-Moon, que les travailleurs/euses humanitaires de première ligne méritent respect, soutien et équité.

Nous vous invitons à signer cette pétition exhortant les Etats membres des Nations Unies à défendre « le cœur et l’âme » des Nations Unies en refusant les propositions de coupes dans les salaires et les congés des travailleurs/euses de première ligne.