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Cette mobilisation nationale a été particulièrement suivie dans les villes de Cuzco, de Huancayo, d’Arequipa, de Trujillo et de Chiclayo. Dans cette dernière, les travailleurs/euses de la CGTP sont même allé(e)s jusqu’à se crucifier avant d’entamer leur manifestation à travers les principales rues de la ville.
« Cette manifestation a été couronnée de succès : nous avons bloqué les rues, brûlé des effigies, nous nous sommes crucifié(e)s et avons appelé l’ensemble des travailleurs/euses à rejeter et à condamner ce gouvernement traître qu’est celui d’Ollanta Humala », a affirmé Wilmer Antón Mayanga, dirigeant de la CGTP.
Dans la capitale Lima, le palais du gouvernement était protégé par un impitoyable filet de sécurité composé de près de 5 000 policiers, chargés de bloquer toutes les rues menant au siège du pouvoir exécutif.
Les dirigeant(e)s syndicaux/ales se sont entretenu(e)s avec la police, qui a accepté qu’un petit groupe de manifestant(e)s se rende au palais du gouvernement afin de remettre le document contenant leurs revendications. Parmi ces dernières, les syndicats appellent notamment le gouvernement à augmenter le salaire minimum vital, qui stagne depuis 2012 à 750 nouveaux sols par mois (environ 236 dollars).
« Nous devons continuer d’unir nos forces afin d’exhorter le gouvernement à revoir à la hausse le salaire des travailleurs/euses. Nous exigeons un salaire minimum de 1 500 nouveaux sols (près de 472 dollars) », a déclaré Carmela Sifuentes, Présidente de la CGTP.
De son côté, l’Internationale des Services Publics (ISP) a exprimé sa solidarité syndicale envers la Confédération générale des travailleurs du Pérou (Confederación General de Trabajadores del Perú, CGTP), les affiliés nationaux de l’ISP – à savoir la FED-CUT, la FENAOMP, la FENTASE, la FENTAP, la FENTAT, la FENTUP, la FNTPJ et le SUTREL –, ainsi que toutes les personnes qui ont participé activement à cette action syndicale.
Dans son discours prononcé à l’occasion de la grève nationale au Pérou, l’ISP a souligné que cette grève menée par les mouvements syndical et social survenait en réponse à la menace politico-économique et à la réforme nationale à tendance néolibérale mise en œuvre par le gouvernement d’Ollanta Humala Tasso, qui a mis à mal le respect des droits fondamentaux du travail et exacerbé la crise politique et économique qui frappe la plupart des citoyen(ne)s.
Ainsi, l’ISP appelle le gouvernement péruvien à trouver une solution à cette crise et à accéder aux revendications des syndicats :