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Les actions visant la KPTU et d’autres sièges de syndicats surviennent à peine quelques semaines après la mobilisation massive du peuple coréen, lors de laquelle 70 000 travailleurs/euses sont descendu(e)s dans les rues et qui a laissé un participant, Nam-gi Baek, entre la vie et la mort après avoir protesté – au péril de sa vie – contre la police qui souhaitait mettre un terme à la manifestation. Plusieurs travailleurs/euses ont été arrêté(e)s et un mandat d’arrêt a été émis contre Han Sang-Gyun, le Président de la KCTU.
Dans le cadre d'une campagne menée aux côtés d’autres syndicats, la KPTU s'est publiquement opposée aux propositions de réforme du marché du travail présentées par le gouvernement, qui viendront diminuer les salaires et exacerber le travail précaire, particulièrement dans le secteur public.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Park Geun-hye en 2013, le gouvernement coréen a tenté d’affaiblir, à maintes reprises, les droits des travailleurs/euses et leurs syndicats, notamment en appelant les forces de police à faire cesser les manifestations et à arrêter les dirigeant(e)s syndicaux/ales. A plusieurs reprises, l’OIT a condamné le gouvernement coréen pour ses lourdes violations des droits à la liberté d’association et à la négociation collective. Plus récemment, la présidente Park a invoqué la menace du terrorisme international pour dénoncer les leaders des manifestations, en prétextant que les terroristes pourraient profiter de ces rassemblements pour perpétrer des attaques.
« L’ISP et ses affiliés tiennent à exprimer toute leur solidarité à l’égard des travailleurs/euses de Corée du Sud et exhortent le gouvernement à respecter le droit à la liberté d’association, notamment la liberté de réunion pacifique et le droit de grève », a déclaré Rosa Pavanelli, la Secrétaire générale de l’ISP.
La répression que subit le mouvement syndical en Corée du Sud n’a jamais été aussi forte depuis la chute de la dictature militaire. Les actions du gouvernement, telles que ces descentes de police, deviennent de plus en plus courantes. L’ISP a adressé une lettre au bureau de la présidente Park Geun-hye, l’exhortant à abandonner toutes les charges retenues contre Han, Sang-Gyun, le président de la KTUC, à libérer tou(te)s les travailleurs/euses arrêté(e)s lors de ces actions et à retirer les réformes régressives du marché du travail.
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Téléchargez la lettre de l’ISP à la présidente coréenne (en anglais)
Lettre de solidarité de l’ISP à la KPTU après les actions policières du 6 novembre (en anglais)